Voilà, c’est l’automne. On fera avec,  et la saison n’est pas sans charme. Ce qui me déplait, maintenant, c’est qu’il sera plus dur de dessiner entre les gouttes.

    Le jeudi, j’me balade. J’ai mon après midi alors j’fais l’école buissonière. J’prends l’temps et j’dessine. Le jeudi, c’est sacré. Croix de bois, croix de fer si j’mens j’vais en enfer : le jeudi , j’dessine. Desfois j’suis content, desfois non. Le mieux c’est quand j’pense à rien, j’fais l’vide, j’fredonne et j’dessine. Le mieux, c’est quand j’ai l’impression d’être dans l’dessin. Le jeudi ? C’est ravioli.

J’attendais le train,  je fuyais le train train et les statues de la villa Borghese me tendaient leurs bras ( quand elles en avaient ).

En grève, encore. Lutter face à un pouvoir qui, au nom du bien commun, gouverne pour une coterie. C’est vrai non ?

Il y a souvent des arbres dans mes dessins. J’aime bien ce qu’ils évoquent.