Je reviens de New-York , d’où je n’ai pas dessiné, ou à peine : trop de marches , trop de fatigues, beaucoup de conversations  et peu de moments seuls … Dommage, car c’est une source créative et  esthétique incomparable, mais on ne peut pas tout faire…

     En fouillant dans mes vieux cartons j’ai cependant déniché ce vieux dessin – probablement l’un de mes premiers après ma période  » sans  » – d’après une photo d’Henri Cartier Bresson.  Quoique malhabile et froissé, il restitue bien  l’étonnement véritable que l’on a à découvrir la grosse pomme . New-York ? Une claque.

Ce dessin est inspiré d’une photo de Jean Dieuzaide, intitulée  » Barque lune, Vieira de Leira  ».

Je me suis amusé à reprendre une photo d’Edouard Boubat intitulée  » Nazaré , Portugal 1956  ». Le crayonné n’a pas été facile avec une première ébauche très raide.

Après maintes tentatives le résultat final me convient mieux. J’avais l’intention de prolonger l’encrage par un lavis mais je crois que je vais en rester là pour le moment.

Un vieux dessin, toujours d’après une photographie de Boubat , prise en Toscane en 1975.

Pour apprendre à dessiner rien ne vaut l’exemple des grands maitres et , en l’ occurence ,  de grands photographes. On y puisera un art consommé de la composition et des noirs et blancs superbes qui invitent à travailler le lavis. J’ai repris ici une très belle photo d’Edouard Boubat intitulée  » cerisiers en fleurs  » , prise au parc de Sceaux en 1983. Outre ce qu’elle m’inspire – joie de l’innocence ( en fleur .. ) et espoir ( allez savoir pourquoi ) j’ai souvenir d’un samedi après midi tranquille, fenêtre ouverte, où je me laissais aller, pour une fois, à de longues heures de dessin. En un sens , je dois dire merci à Boubat d’avoir prolongé, par la redite, l’exploration et la compréhension de sa photo, en même temps que ce qui me fait aimer dessiner

Un travail en deux temps, d’abord le dessin crayonné et l’encrage. 

Puis la touche finale au lavis