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Hum, il est bien tard … mais c’est encore les vacances , et j’ai pas envie de dormir , alors encore un petit dernier, pour la route .
Ah oui, ça me va. J’adore les centaures. ce sont les créatures mythologiques que je préfère.
Et si on osait la couleur ? Après tout j’ai encore le temps.
ça me plait : c’est gai, mais peut être qu’un décor un peu plus ample servirait mieux la scène ?
Mouaiiiss, c’est moyen. Un peu chargé . Je me souviens d’un propos de Trondheim rapporté par Alfred sur son compte instagram ( courrez y vite ) : si devant un dessin on se dit mouaiiiisss ça passe, et bien ça ne passe pas. Il suffit de le revoir le lendemain ( la nuit porte conseil ), ou devant un miroir . Autant simplifier :
Oui, c’est mieux, ça me plait. C’est plus frais,mieux dit. ça me tente bien de toucher au ciel quand même :
C’est pas si mal . Et si on changeait de direction ce serait mieux ?
Mieux je sais pas , juste différent. En vérité on peut encore imaginer bien des choses … par exemple donner une compagne à ce poor lonesone centaure. Et même un enfant tiens.
Elle est mignonne cette petite famille . C’est bien d’aller ensemble . Ils filent vers le jour où vers la nuit ? Moi c’est la nuit. Le temps de rêver est bien court.
En ce moment je vais presque quotidiennement dessiner dans le jardin japonais de l’île de Versailles. Après le tumulte du travail c’est presque une évidence d’aller y faire un tour. Je suis pas le seul à penser ça.
On s’installe, on hume l’air du temps, on écoute les gens parler, on observe . On tombe sur des scènes sympas. Parfois il n’y a que le silence, et puis la naissance de la belle saison. De toutes façons ce sont de bonnes ondes.
J’en profite d’autant plus que je sais bien que ça n’est qu’une petite île , une parenthèse, presque un décor, trop beau pour être vrai .
Proverbes chinois dans un jardin japonais :
« Reculez d’un pas et tout s’élargira spontanément «
« Faire un grand théâtre d’une petite scène »
« Même les oisifs s’occupent «
« Qui sait se satisfaire n’est jamais humilié «
« Comment n’aurait -on pas le bonheur dès l’instant où on a la sérénité »