Balade dessinée

Floraison
29 décembre, 2010, 20:02
Classé dans : carnet a dessins

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Misery loves comedy d’Ivan Brunetti
23 décembre, 2010, 19:42
Classé dans : critiques

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Misery loves comedy est le bouquin le plus corrosif, le plus dérangeant, le plus trash qu’il m’ait été donné de lire et le lecteur éventuel devra , avant  de se lancer dans cette lecture, réviser son catalogue d’onomatopées ou d’éructations étonnées  pour la qualifier : «  oups, argh,  oh lala »   ont fait personnellement parti de mon registre. Et là, je fais dans le soft.

Que raconte Misery loves comedy ? Lebouquin décline le Moi , l’incontournable Moi  , le Moi immense et névrotique désigné sous le nom d’ Ivan Brunetti , auteur américain d’origine italienne, enseignant à ses heures, auteur de comics psycho dépressif à coté desquels Blast ou From Hell passeraient presque pour des gentilles fables, fraîches et joyeuses. Le présent volume est composé de trois numéros de «  schizo », sa revue,  et de contributions à divers quotidiens. Il alterne histoires courtes, où l’auteur se met en scène, et strips trashs. On en sort pas indemne.

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Le goût pour la dénégation de soi et la frustration artistique trouvent là,  en effet, une œuvre des plus abouties. Brunetti ne s’aime pas, ne nous aime pas, n’aime pas le monde : « Ma vie sera – - t – elle toujours aussi merdique ? ( … ) ma médiocrité me monte à la gorge comme l’odeur d’une flaque de vomi frais  ». «  Il n’existe probablement personne que je n’ai, à un moment ou à un autre  rêvé de tuer, de défoncer et / ou couvrir de merde »  Le discours tenu est d’un terrible pessimisme et d’un noir si définitif qu’il semble parfois sur-joué. Le monde de Brunetti est violent : violence des mots et des situations, violence névrotique, full of frustration, peur de la mort … Point d’issus, dans chaque vignette dans ce monde « merdique » , saturé de contrastes noirs ou de mots envahissants. Misery love comedy est une oeuvre cérébrale et bavarde où la réflexion en vient à saturer l’espace d’une logorrhée répétitive. 

Mais bon : admettons que la vie soit si négative et le monde si merdique, le plus étonnant est que Brunetti a tout faux : il a du talent, énormément de talents. Il passe d’un style à l’autre , s’amuse ( oui s’amuse ! ) à égarer les pistes stylistiques, s’essaie à imiter ses glorieux ainés. Dès lors, on serait tenté de voir dans cette démarche un jeu, une comédie, comme l’explicite le titre et ne pas le prendre ( trop ) au sérieux. 

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L’originalité majeure de Misery loves comedy est de poser de la manière la plus achevée qui soit la question  des limites. Jusqu’où peut – on aller dans mauvais goût ? Le contournement de  « valeurs » , la marge ? Comme dans  « c’est arrivé près  de chez vous » – film culte -  Brunetti renvoie sans cesse le lecteur à sa qualité de voyeur et l’invite à un retour au stade anal où le caca fait office de valeur et le pipi de tradition.

L’expérience de lecture n’est  pas sans intérêt et on est, c’est selon, à la fois enthousiaste ou dérangé.  Evidemment , on pense à Joe Matt , à Robert Crumb, et l’œuvre se rattache indéniablement  à la bd underground. Au vrai, plus qu’underground on songe à ‘’ border line ‘’ pour nommer le brûlot créatif que l’on a entre les doigts. Cependant, autant les deux premiers  numéros de Schizo sont d’un trash absolu , autant l’auteur semble se calmer au troisième numéro , revenant à des considérations plus apaisées , et finalement plus rigolotes… Brunetti commencerait – il à devenir adulte ? On le lui souhaite !

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Modèles
3 décembre, 2010, 22:06
Classé dans : nues

Poses d’une à vingt minutes , pour une séance à chaque fois différente selon l’instant, le modèle, l’inspiration, le support ou l’outil…

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Entre Nantes et Rouen
19 novembre, 2010, 19:25
Classé dans : carnet a dessins

L’idéal serait d’avoir un pied à terre dans les deux villes. Je prendrai de chacune d’elle le meilleur de ce qu’elles offrent, j’en épuiserai la poésie. Je ne leur serai pas fidèle, passant de l’une à l’autre au gré de mon ennui, ou de ma passion. 

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Entre Nantes et Rouen dans carnet a dessins nantesz



Les saisons
31 octobre, 2010, 18:37
Classé dans : journal

     Vous pouvez cliquer sur les vignettes pour leur donner plus d’ampleur.    

J’adore sillonner la ville en vélo, j’ai l’impression que ça me donne une conscience plus affutée du monde qui m’entoure.Je réalise pleinement mon effort, ou mon plaisir.

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En ce moment par exemple l’air est frais, ça fouette , et c’est pas désagréable.

 

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Et puis les arbres ont des couleurs extraordinaires, tous les jours changeantes. ça vaut le coup d’emprunter quotidiennement le même chemin pour voir la nature en mouvement. J’ai l’impression que ça rejaillit sur moi. 

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Que les choses vont par cycle, et c’est très bien ainsi.

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   Je trouve que le vélo me donne des idées positives.

vélo



A Angers
30 octobre, 2010, 18:59
Classé dans : carnet a dessins

 Petit après midi sympa dans la douceur angevine et en particuliers au musée des Beaux arts. J’adore ces endroits où des perles vous tombent dessus à chaque détours.

 

A Angers dans carnet a dessins angers

 

 

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